Notre concours de photographie

Au cours des mois de janvier et février, nous avons eu le plaisir de célébrer les talents de nos clients en lançant un concours photo unique en collaboration avec la Maison Diplomat sur Instagram. Le défi était simple : capturer en photo son stylo préféré. Les participants ont rivalisé de créativité pour saisir l’essence même de l’écriture à travers l’objectif de leur appareil photo.

Les photographies soumises ont captivé l’imagination et ont témoigné de la diversité des styles et des histoires qui se cachent derrière chaque stylo.

Ce concours a également été l’occasion pour notre communauté en ligne de se rassembler et de partager sa passion commune pour l’écriture. Ce concours a également été l’occasion pour notre communauté en ligne de se rassembler et de partager sa passion commune pour l’écriture. Nous avons décidé ensemble des gagnants grâce à un sondage sur Instagram, où chaque abonné a eu l’opportunité de voter pour ses photos préférées.

Nous sommes reconnaissants envers chaque participant qui a pris le temps de partager son histoire avec nous. Vos contributions ont enrichi notre communauté et ont inspiré ceux qui ont eu le plaisir de découvrir vos œuvres.

Parmi tous les clichés soumis, des photos se sont démarquées par leur originalité, leur poésie authenticité :

Les mots de notre gagnant

Découvrez notre heureux gagnant, Philippe Gaucher à travers son témoignage :

“Dans un monde où la violence décomplexée semble devenir le maître étalon de tout rapport, j’aime à me rappeler une célèbre citation attribuée à Edward Bulwer-Lytton en laquelle je crois « la plume est plus forte que l’épée ». Aussi, j’entretiens depuis longtemps une relation privilégiée avec l’écriture, couchant des lignes sur de multiples carnets pour raconter mes voyages ou rédigeant une quantité de lettres, que la génération actuelle jugerait improbable, lors d’une relation épistolaire avec ma femme. Curieusement, plus mon métier m’a dirigé vers l’informatique et la rédaction stéréotypée et standardisée des traitements de texte et plus l’envie, voire le besoin, du contact avec le stylo et la feuille s’est faite sentir. D’ailleurs, je continue à prendre des notes à la main dans le cadre de mon travail.

J’ai eu bien des stylos et les deux derniers sont la version roller de la collection Petit Prince de Montblanc – j’adore l’auteur – et ce magnifique Namiki, cadeau de ce dernier Noël. Quand l’idée d’un stylo est née, nous sommes allés en famille dans les supermarchés de luxe qui, entre sacs, montres ou parfums, vendent des stylos. Un choix millimétré élaboré selon les mètres carrés alloués à chaque marque. Personnel affable. Mais environnement bruyant et impersonnel. Nous avons alors cherché une boutique parisienne spécialisée et, après un échange téléphonique des plus prometteurs un vendredi soir de décembre, nous avons franchi le seuil de Point Plume, pour en ressortir, bien plus tard, avec un stylo Diplomat pour mon fils et un Namiki pour moi, mais surtout riches d’une très belle rencontre avec des passionnés d’instruments d’écriture, Laure et Alexandre Ridel. Quel voyage hors du temps que cet échange traversé d’anecdotes auquel seule l’heure (très) tardive a réussi à mettre un terme.

La boutique regorge de stylos magnifiques et le choix est souvent cornélien. A budget donné, l’élimination des candidats se joue plus à la sensation qu’avec des critères objectifs. Il faut dire que dans ce lieu, l’exceptionnel côtoie le superbe ! J’ai donc longtemps hésité avant de choisir mon Namiki. Mais l’aura du Japon, la laque urushi, ce superbe dragon stylisé, la qualité du toucher et la souplesse de la plume qui s’adapte parfaitement à mon écriture ont emporté l’adhésion. Depuis, mon Namiki ne me quitte plus !

Participer au concours photo m’a permis de conjuguer ma passion pour la photo et mon plaisir de mettre en valeur mon stylo. Il y a eu de très nombreux essais. Le fond a beaucoup changé, depuis des BD sur les samouraïs vers des posters qui décorent mon bureau. J’ai essayé d’ajouter de la fumée avec de l’encens pour figurer les nuages du stylo et une ambiance mystique… sans succès ! Ensuite, il fallait positionner correctement le stylo : en entier ? Gros plan sur la plume ? De gauche à droite ou inversement? Etc. Simultanément, je fabriquais un support en bois pour la bouteille d’encre et le stylo le faisant reposer sur deux torii en bois associés à une lanterne japonaise. Les torii ont été fabriquées selon les plans et dimensions trouvés dans un ouvrage japonais et la couleur rouge a également fait l’objet de multiples tentatives pour correspondre exactement à la réalité. Quant à la lanterne, elle est sculptée dans du bouleau et peinte avec des grains de bicarbonate de soude pour simuler le ciment. Il ne restait plus qu’à rassembler harmonieusement tous ces éléments, gérer la lumière pour éviter toute ombre disgracieuse et limiter la profondeur de champ pour mettre la plume en valeur. Et voilà !

Je suis extrêmement honoré que ma photo ait retenu votre attention car plusieurs autres photos étaient de qualité.”